Place face à l'église
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Le 25 avril 1672, un certain M. de Bercé
faisait par le " journal des Sçavans " qui était à
l'époque l'organe de l'Académie des sciences récemment
créée par Louis XIV, deux communications. Il transmettait
tout d'abord une lettre écrite de Chartres par un dénommé
Cassegrain qui donnait les proportions des " trompettes à
parler de loin " qu'il avait calculées.
Et M. de Bercé ne pouvait s'empêcher
de mentionner aussi que le même Cassegrain
lui avait fait parvenir quelques mois auparavant le shéma d'un
télescope, et de faire savoir qu'il trouvait le projet de Cassegrain
beaucoup plus spirituel que celui que Newton venait de publier.
Le " Cassegrain " c'est le télescope
Cassegrain,Combinaison d'un grand miroir primaire parabolique
concave troué en son milieu, et d'un petit miroir secondaire
hyperbolique convexe. Chez les astronomes amateurs, c'est la combinaison
la plus utilisée de nos jours.
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Ce sont de nombreuses archives patiemment consultées
par Mme Françoise Launay, ingénieur au CNRS, qui
ont permis de découvrir qui se cachait derrière ce patronyme
.
Prêtre et Professeur :
La lecture de centaines d'actes de baptêmes,
de mariage, de décès, a fait revivre ce Laurent Cassegrain,
prêtre et professeur au collège Pocquet de Chartres.
Le livre de l'abbé Beauhaire, du XIX siècle recense
tous les ecclésiastiques du diocèse et mentionne un certain
Laurent Cassegrain curé de Chaudon de 1685
à 1693. La confrontation des signatures du professeur du collège
Pocquet et du curé de Chaudon, a autorisé
à penser que c'était le même homme.
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signature de Laurent Cassegrain (registre paroissial
de chaudon, 1686, Mairie de Chaudon)
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